Anne de Bretagne, en acceptant d'être reine de France, gardait ses privilèges au duché de Bretagne. Le texte du contrat de mariage entre le roi Louis XII et la duchesse Anne de Bretagne est signé le 7 janvier 1499. Il est accompagné d'un traité par lequel Louis XII s'engage à respecter |
les privilèges de la Bretagne et les institutions bretonnes (Parlement, Chancellerie, Chambre des Comptes et la trésorerie générale).
L'édit d'union du duché et du royaume (A l'origine, c'est un édit d'union et non intégration) est signé le 13 août 1532 par le roi François 1er à Nantes. Il spécifie que les droits et privilèges seraient respectés et notamment « Aucun impôt ne pourra être levé que par le Parlement et les Etats de Bretagne ». François 1er confirme donc la décision de Louis XII... mais Louis XIV ne respectera pas ces engagements. C'est l'ensemble de ces "privilèges" conservés par Anne de la Bretagne que l'on désignait sous le nom de "Liberté armorique". Cependant, entre 1664 et 1675, douze nouvelles taxes sont créées par Colbert, ministre des finances de Louis XIV . Il a en effet décidé de passer outre les prérogatives des Etats de Bretagne qui refusent ces nouvelles taxes. En 1673, un papier timbré est exigé pour tout acte notarié. En 1674, c'est la vente du tabac et une taxe sur la vaisselle d'étain qui tombent sous le contrôle royal... C'est le début de la révolte ! Autre suite possible : La perte de la liberté armorique après la révolte.... |